Bonjour à tous

Ce jour un sujet qui m'a toujours tenu fort à cœur et ce depuis l'enfance, j'ai toujours eu cette compassion immédiate et spontanée pour les animaux,  ce sentiment de malaise et de tristesse en passant devant un cirque.

Devenue adulte , j'ai toujours enseigné à mes filles que jamais nous ne cautionnerons cette souffrance animale.

Et les animaux étant avant tout le gagne pain des circassiens, qui ressemblent davantage à des zoos ambulants , dur de trouver des cirques dans sans animaux sauvages. Comment ne pas être sensible à leurs terribles conditions de vie?

Zavatta possède d'ailleurs une girafe....

La tendance actuelle étant avant tout de mettre en avant les plus rares, les plus incroyables, on y trouve donc même des tigres blancs, pumas, voir des hippopotames!

Je me souviendrai toujours du témoignage terrible d'une jeune femme habitant à Plan de Campagne dans le 13, proche du terrain ou s'était installé un cirque avec un hippopotame criant sa douleur jour et nuit du bas de son mouroir...

Tigres blanc du cirque Medrano

Mais cela peut arriver à chacun, récemment dans mon petit village, en promenant j'ai vu l'une des choses qui me fend le plus le cœur , des lions en cage,et leurs râles jour et nuit.....faisant des allées et venues dans leur mètre carré de prison...

Et pourtant quand on voit le nombre de parents se précipitant dans les cirques voulant avant tout faire plaisir à leurs enfants, sans la moindre empathie pour ces captifs condamnés à vie, c'est consternant....

Certaines se disant même protectrices des animaux mais fermant les yeux le temps d'un spectacle....

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Le syndrôme de Stockholm

Par le Dr Bruno Lassalle, Docteur Vétérinaire - Ancien directeur du zoo de Vincennes

La détention d’un animal, d’une espèce domestique ou non, s’accompagne nécessairement de contraintes exercées sur son comportement naturel. Ces contraintes génèrent ou non des souffrances observables. De très nombreux chiens de compagnie subissent des contraintes très pesantes, qui infléchissent leur comportement naturel, sans souffrances évidentes. Le mal-être est bien souvent détectable chez les chats d’appartement, qui pour la plupart arrivent cependant à conserver un certain équilibre mental. En revanche les animaux de rente sont de grandes victimes et en particulier ceux que l’élevage industriel exploite se voient privés des possibilités d’exprimer leurs comportements naturels."

On y voit des comportements fortement perturbés témoignant du mal être psychologique des animaux, balancements d'une patte sur l'autre, souvent chez les éléphants, allers-retours incessants chez les félins, râles, pleurs ect ect...

Bolivia circus, une lionne et ses lionceaux...

La seule solution est l'interdiction déjà en œuvre dans certains pays, y compris à nos frontières comme la Belgique, mettre en avant uniquement le talent des artistes mais stop aux animaux sauvages.

Oui ils sont braconnés et en danger dans leur milieu naturel mais ne vaut-il mieux pas vivre sa vie, certes plus courte parfois que de subir une peine sans fin?

Boycottez les cirques avec animaux, chacun peut faire un geste !

Si vous voulez aller plus loin, " Code animal" lutte depuis de nombreuses années pour un cirque sans animaux:

"http://www.cirques-de-france.fr/un-autre-regard-sur-les-cirques", vous pouvez dénoncer les maltraitances que vous constatez, adhérer aussi , solliciter les élus locaux.

" « Le jour où les humains comprendront qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires… ».
Boris Cyrulnik

                                                   Elodie