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Les vrais Anges de la Protection Animale / Portrait de Mailis
Bonjour à toutes et à tous
Comme je vous l'avais annoncé, j'ai eu l'idée de créer une rubrique hebdomadaire rendant hommage à de vrais bénévoles de la protection animale, ces personnes si investies, bien souvent dans l'ombre et qui nous redonnent pourtant tant d'espoir!
Ces vraies belles personnes qui ne gagnent ni euros, ni reconnaissance sur le dos de la souffrance animale, en somme ceux bien souvent dont on parle peu.
Vous retrouverez dans cette rubrique des bénévoles sur le terrain, des adoptants au cœur immense, des professionnels qui offrent aussi de leur temps à la cause!
Alors croyez moi que la liste est heureusement longue mais pour inaugurer cette série, j'ai pensé immédiatement à Mailis Ferrer.
Une jeune femme que j'ai connu via notre compassion envers la misère des chiens d'Espagne mais pas que !
Bénévole sur le terrain de l'association " Action invisible " qui vient justement en aide à ces malheureux, il est fondamental pour Mailis de faire passer le message que tous les chiens d'où qu'ils viennent méritent notre aide et pas uniquement les lévriers.
Voici Hortensia, petite pod né en 2012, super câline et sociable, au refuge depuis qu'elle est chiot ....
- Comment as tu découvert cette cause?
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J'ai découvert la cause des chiens d'Espagne en effectuant mon premier stage dans le refuge qui faisait pension et dans lequel j'emmenais mon chat pour les vacances. Cette asso remontait pas mal de chiens espagnols, sans asso particulière, pour qu'ils soient proposés à l'adoption en France. J'ai d'abord entendu parlé des galgos, puis des croisés, généralement de petite ou moyenne taille, puis finalement des pods et autres races utilisées pour la chasse .En vérité, je suis sensible à la cause animale. Pour la partie cause canine, peu m'importe la race. J'ai trois batards, dont deux de pods et une d'on ne sait quoi. Je veux vraiment pas qu'on dise de moi que je plaide pour telle ou telle race."- Quand as tu souhaité te rendre sur place au refuge en Espagne?" Pour mon voyage en Espagne, j'ai vécu ça comme une bouffée d'air frais. Je m'explique. J'ai du quitter mon emploi parce que ma santé m'y obligeait.Ma patronne avait atteint un tel niveau de harcèlement moral que mon estomac ne suivait plus, ni ma fatigue, ni rien.J'étais devenue une loque... Donc quand j'ai quitté ce boulot, j'ai quitté une soixantaine de chiens, et le métier de mes rêves. Quand je bossais là-bas, même si c'était dur, quand je voyais d'autres chiens en détresse, ça ne me touchait pas autant que maintenant parce qu'au moins, à ce moment-là, j'agissais pour la cause, concrètement. Tous les matins, je me levais pour aller améliorer le quotidien de dizaines de chiens, essayer de réhabiliter psychologiquement.Donc quand j'ai perdu tout ça, j'ai eu l'impression qu'on m'enlevait le pouvoir de faire quelque chose. Pour moi, faire de la PA derrière son écran, c'est pas faire de la PA. Ou tu du moins, moi, ça ne me suffit pas.J'ai besoin de mettre mes bottes, un pantalon crado et d'avoir des poils sur mon t-shirt. Quand je suis allée en Espagne, que j'ai participé à la vermifugation de dizaines de chiens, j'avais l'impression de respirer à nouveau, d'être utile à nouveau. Même quand j'ai vu des chiens dans des états déplorables de maigreur ou de gale, je n'étais pas triste parce que quand je vois un chien en refuge, je ne vois ni son passé, ni son état à l'instant T : je vois un chien sauvé et ce qu'il va devenir. Pour résumé, mon voyage en Espagne m'a donné ma dose d'action, ma dose de vrai, de concret, de palpable."- Que penses tu du milieu de la protection animale dans son ensemble?"Pour mon parcours pro dans le milieu, pour résumer et comme je le disais plus haut : j'ai découvert ma première structure parce qu'elle faisait aussi pension . Puis j'y ai effectué deux stages, un de deux semaines et l'autre de deux mois et demi. Ensuite, j'ai du continuer mes études ailleurs, puis quand je les eu finies, j'ai commencé à bosser dans une autre structure de PA, qui tenait plus du chenil que du vrai refuge, mais c'était quand même sympa, si on compte pas l'humain. Parce que c'est bien connu maintenant : le plus dur dans la PA, c'est pas les chiens, ou les gens qui maltraitent, ce sont les gens avec qui on a à bosser ou qu'on cotoie. Donc quand mon CDD s'est fini, je l'ai pas prolongé et j'ai commencé à bosser dans la structure de mes stages. Ca se passait bien, puis ça s'est plus bien passé... La suite, on la connaît ! "Retrouvez " Action invisible " sur son site internet et sa page Facebook , réseau qui vient en aide à tous les malheureux qu'on ne voit pas dans les refuges, les oubliés et il y en a hélas beaucoup.
Une association qui met en place également nombre d'actions terrains, aides au refuges directes ( croquettes, stérilisations, habitats et conforts des chiens ).
Si jamais la petite Hortensia qui désespère de connaître le bonheur vous a ému , vous souhaitez les aider:
Contact: perrinemallet46@gmail.com
Elodie BUDIEL
A la semaine prochaine pour un nouveau portrait, en espérant que cela vous a plu .
Demain, blog spécial destruction et malpropreté.
« Orlando, un doux galgo aveugle lâchement avandonné / URGENTDestruction et malpropreté, expression bien souvent du mal être et de la solitude »
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Commentaires
beau reflet de la PA, malheureusement des brebis galeuses sil y en a partout .Merci a tout ceux que vous mettez en valeurs ,qui sont discret et font du très beau travail .